Étape 5 : les traverses

Matériel : Ciseaux à bois, maillet, serre-joints, mètre, crayon, équerre, scie japonaise, visseuse, planches, rabot, ponceuse, râpe à bois

Temps : 1 jour

La première étape : faire un montage à blanc, avec l’aide de serre-joints et de quelques planches qui traînaient, pour prendre des mesures afin de couper les traverses aux bonnes dimensions. Les traverses avaient été préalablement poncées. Ce sont des planches de récup en lamellé-collé : l’avantage est que nous n’avons pas eu à les raboter.

Montage à blanc : on n'a jamais assez de serre-joints !

Nous avons coupé les planches aux bonnes dimensions en prenant en compte la longueur du tenon, puis avons tracé les découpes des tenons et des mortaises. Les tenons ont été réalisés assez facilement avec la scie japonaise… sauf pour un où une partie a sauté lors de la découpe.

Pour ce qui est des mortaises, ça a été un peu plus compliqué : on a d’abord essayé de percer des trous à la perceuse, puis d’utiliser le ciseau à bois et le maillet pour finaliser. Finalement, le ciseau à bois et le maillet seuls ont été utilisés pour les suivants. Au premier essai, le bois a éclaté de l’autre côté. Par la suite, nous avons fixé une planche en dessous (un martyr) afin d’éviter de reproduire cette erreur. Ensuite, il a fallu vérifier que les tenons s’emboîtaient bien dans les mortaises… et ce n’était pas le cas partout. Il a donc fallu retravailler les mortaises et les tenons au ciseau à bois et à la râpe pour que tout rentre.

Première mortaise

Pour les chevilles, nous avons utilisé du rotin que nous avons travaillé à l’aide de divers outils  : ciseau à bois, rabot, râpe et j’ai même essayé un gros taille crayon des enfants, mais ce n’était pas du tout adapté. Nous avons finalement réussi à faire nos quatre chevilles.

Les quatre chevilles en rotin

Et enfin, le moment qu’on attendait : la fixation définitive des pieds et des traverses ! Nous avions enfin quelque chose qui ressemblait à une table !