Installation d’une serre de jardin

C’est LE chantier de février : l’installation d’une serre de 7,20m de long dans notre jardin. L’objectif premier de cette serre était de pouvoir y faire une partie de nos semis, afin qu’il y ait plus de place dans la maison. D’autant que nous avons bien augmenté la surface du potager cette année : il va donc y avoir beaucoup de semis à faire ! Nous profiterons également de cette serre pour une partie de nos cultures.

La première partie n’était pas prévue : le côté administratif ! En effet, notre serre dépassant de peu 20m², il nous a fallu faire une déclaration préalable en mairie, et apporter les pièces manquantes qui nous ont été demandées. Un peu rébarbatif, mais cela nous fait une expérience de paperasse pour les projets plus importants qu’on pourrait faire plus tard.

Après avoir cherché une serre d’occasion en vain, le temps commençait à presser. Nous nous sommes donc tournés vers une serre neuve, achetée auprès de Ro-K-Serre. Ce modèle de serre a la spécificité d’avoir une partie de la structure ainsi que la bâche enterrées. Il a donc fallu tout d’abord creuser une tranchée de 30 cm de large sur 30 cm de profond sur tout le tour de la serre (sauf emplacement des portes), ce qui correspond à plus de 19 m ! Fort heureusement, notre sol s’est bien laissé creuser : la terre est bien meuble et la pioche permet d’aller relativement facilement creuser en profondeur. C’est tout de même une étape bien physique, on en avait plein le dos et les jambes.

On creuse les tranchées à la pioche, en délimitant avec des chaises

Après une semaine à creuser, il était enfin temps de monter la structure. Je pensais naïvement qu’on pourrait y parvenir dans la journée, ou au pire dans le week-end... Cela ne s’est pas passé exactement comme prévu. La première difficulté est venue des écrous. En effet, pour empêcher l’eau de pénétrer dans les tubes de la structure, il s’agit d’écrous avec un joint d’étanchéité. Autant il est très facile de visser un écrou classique, autant là, il faut d’abord écraser le joint pour que le pas de vis prenne dans l’écrou. Imaginez maintenant faire ça en hauteur, les bras tendus, sur une botte de paille ou un escabeau. Voilà, vous avez l’image ?

Nous avons finalement trouvé l’astuce d’amorcer les écrous sur des parties de la structure facilement accessibles : une fois que le joint a pris la forme du pas de vis, c’était plus facile de le revisser. Pour cela nous mettions souvent deux écrous dans la douille de la clé à cliquet afin d’amorcer un écrou tout en vissant celui déjà amorcé.

Une autre surprise a été un trou mal percé, que nous avons dû repercer (après avoir validé avec le fournisseur que cela ne changeait pas la garantie). Rien d’insurmontable, mais un petit retard car nous avons dû aller racheter des mèches.

Comparé au montage de la structure, la mise en place de la bâche s’est faite plutôt facilement (à trois personnes). Il a fallu faire attention à bien découper des morceaux de bâche de la bonne taille, mais en suivant le mode d’emploi, c’était tout à fait à notre portée. Comme le montage, la fixation définitive de la bâche a pris plus de temps que ce que j’aurais pensé, principalement car nous n’avons pas pu tout faire d’un coup et avons dû retendre des parties plusieurs fois. Sans oublier bien sûr le rebouchage des tranchées, encore bien physique, mais qui s’est fait rapidement. Toutes les étapes auraient été difficiles à faire avec des enfants qui tournent autour : la plupart du temps, c’est mamie qui les a gardés : merci !

La serre de jardin montée, mais avec la bâche à retendre

Aujourd’hui (fin mars) nous sommes plutôt satisfaits de la serre, qui a bien tenu malgré des épisodes très venteux. Il va nous falloir la retendre un peu en remettant de la terre au pied de la bâche pour être parés pour la prochaine tempête ! La bâche est très performante : il fait encore plus chaud dans la serre que dans la véranda, pourtant collée à la maison.